Comment apprendre la pratique du Shibari ?
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Comment apprendre la pratique du Shibari ?

D’origine japonaise, le Shibari est une fantastique méthode japonaise qui permet aux couples d’avoir un peu plus d’érotisme dans leurs pratiques sexuelles. Aussi, c’est un art dans lequel même la procédure de contemplation apportait du plaisir. Il sert à mieux faire profiter des plaisirs du rapport sexuel. Quelles sont les astuces pour pratiquer le Shibari ?

Shibari : Qu’est-ce que c’est ?

Avant de pouvoir apprendre le shibari à Paris, il va falloir connaître au préalable ce que signifie le Shibari. Ainsi, c’est un entraînement au nouage esthétique du corps, non sans une qualité méditative. De plus, cette technique d’origine japonaise a désormais une connotation sexuelle, car elle peut être utilisée pour maintenir un partenaire dans une position. Sa pratique nécessite donc une parfaite maitrise des cordes et du nouage de corps.

Comment choisir les cordes ?

Tout d’abord, il existe deux types de lacets à nouer, certains fabriqués avec des matériaux de haute qualité et d’autres artificiels. Ces derniers peuvent durer plus longtemps, bien qu’ils ne soient pas considérés comme les meilleurs. Ils ne conservent pas en fait leur forme, irritent la peau et, dans certains cas, laissent des brûlures. Par ailleurs, sachez qu’avec les cordes naturelles, tout n’est pas si simple. Les plus délicates sont celles en coton, mais elles posent directement un problème aux amateurs de sensations vives. Les cordes classiques sont assez tendres pour ne pas causer de blessures, mais aussi assez dures.

Techniques de nouage

Le sens de la procédure est basé sur la privation d’activité physique du corps donnant à la figure une compacité. En fait, l’apparence de la composition globale soulignera toute sa sensualité. La corde lie doucement les bras et les jambes d’un premier côté. D’un autre côté, les tibias sont tirés jusqu’au torse et les tissages de corde sont formés selon un motif et des nœuds spécifiques.

Comment envelopper les mains ?

Le nœud de main est assez résistant, bien que son serrage ne soit pas automatique. Évidemment, cela limite le risque de lésions inattendues. Ainsi, le pratiquant devra prendre le cordon et le plier en deux en faisant un nœud. Il enfile ensuite le poignet inférieur, contrôle l’étirement de la boucle et la corde doit serrer ses paumes, mais sans causer de douleur.

Comment fixer les jambes ?

Il est conseillé de commencer par la cheville. Il faut donc attacher le nœud sur une jambe à cet endroit. Le membre doit être plié à la limite, en contrôlant la courbure souhaitée. Par la suite, il est nécessaire d’enrouler la corde autour de l’extérieur de la cuisse, puis le long de l’intérieur, jusqu’à la cheville.

Le pratiquant doit également tirer la corde sous la bobine déjà existante derrière les nœuds qui fixent la jambe nouée. Il crée ainsi un autre demi-tour, cette fois, ce sera dans la direction contraire. Aussi, il s’assure que tout soit propre, uniforme et esthétique. Comme dans le cas précédent, il tire la corde sous la bobine et change à nouveau le côté de l’enroulement. Enfin, il fixe le nœud et descend.

Qu’en est-il de la sécurité ?

L’art a sa propre technique de sécurité. La première raison pour laquelle les blessures se produisent est une lésion nerveuse. En effet, les vaisseaux peuvent être pincés dans une certaine position. Celle-ci est considérée comme très dangereuse. Par conséquent, avant de commencer, les amateurs doivent savoir si leur partenaire a des troubles impliquant les vaisseaux sanguins. De plus, il faudrait traiter quelques parties du corps avec beaucoup de soin.

Par exemple, le rigger (celui qui noue) ne doit pas placer de cordes à l’extérieur du coude. Toutefois, il peut le faire sur son poignet. De même, il ne doit pas toucher la zone des aisselles. Pour éviter la suffocation, les cordes ne doivent pas être enroulées autour du cou. Il attache facilement les poignets pour ne pas provoquer de pression sur le nerf. L’artère fémorale ne doit pas non plus être pincée.